TWIN PEAKS - DOWN IN HEAVEN (2016)

En progrès ...
Ceux-là, les Twin Peaks, j’avais déjà repéré l’an dernier leur précédente rondelle argentée. « Wild Onion », qu’elle s’appelait. Plutôt pas mal foutue, mais bon, pas non plus de quoi se relever la nuit pour l’écouter en boucle.
Twin Peaks 2016 : bande de potaches ...
La suite se nomme donc « Down in heaven ». Elle est à mon humble avis supérieure à sa devancière. Mais que les choses soient claires, c’est pas le disque du siècle, même pas de l’année. Juste une quarantaine de minutes de zizique moins pénibles que le tout-venant sonore qui nous inonde de mochetés à tout-va. Quarante minutes pour treize titres, on se situe dans la plage horaire des titres définie par St Lennon et St McCartney lors des temps quasi immémoriaux des années 60. On est en plein format pop assumé. A savoir des couplets, des refrains, des ponts, … De la construction de chansons quoi. C’est si peu commun de nos jours que cet effort louable mérite d’être souligné.
Tout n’est pas parfait. Notamment au niveau des voix. Ils sont deux à chanter, l’un ne restera pas dans les esprits, l’autre est plutôt insupportable, un de ces timbres qui font mal aux oreilles. Et forcément, plus le titre est réussi, mieux ça passe. Au débit de cette affaire, il y a aussi quelques imitations un peu trop évidentes, de bonnes références certes, bien ingurgitées mais dégluties quasi à l’identique. Non pas que ce soit des plagiats, mais les influences sont tellement transparentes, tellement forcées, que ça transpire le manque d’inspiration, de personnalité.
... ou groupe sérieux ?
Comme je suis faible et bon public (comment, vous me croyez pas ?), je vais pas en faire un fromage. Surtout quand on nage dans le T.Rex (« Walk to the one you love »), les Stones période « Exile … » (la superbe « Wanted you », « Stain »), voire dans le fouillis Black Crowes (« Keep it together » avec section de cuivres et tout et tout…). Autrement dit, les Twin Peaks, donnent dans les early seventies à guitares. Comment, qu’est-ce que tu dis, toi ? Que les Black Crowes c’était pas les seventies ? T’as déjà écouté les Black Crowes ?). Par contre, à force de faire dans le référencé millésimé, y’a des fois où c’est un peu trop. Baptiser un titre « Getting better » (à l’usage des jeunes générations, je rappelle qu’il s’agit d’un morceau de « Sgt Pepper’s … »), c’est quand même assez « signifiant », et il vaut mieux se montrer à la hauteur, ce qui ici est assez loin d’être le cas … Allez, y’a pas mort d’homme, mais faites gaffe, les minots, ça va finir par se remarquer, ce genre de détails, et ça peut vite cataloguer un groupe dans les rayons « copistes sans talent ni imagination ».
Ce qui n’est pas le cas, même si rien n’est original (citez-moi un truc original et écoutable sorti ce siècle-ci, pour voir …), voire quelque fois un peu balourd (l’envie de bien faire ?). En fait, les Twin Peaks, il sont pas pour moi… ils sont jeunes, plein d’enthousiasme, de naïveté et de fraîcheur, et moi … euh, pareil, mais un peu moins quoi.

En gros, les Twin Peaks, ils font de la musique pour les gens de leur âge. Et j’aurais quelques dizaines de trimestres en moins au compteur, je trouverais sûrement ça génial … Là, je les trouve juste intéressants. Ce qui est déjà un compliment …

Des mêmes sur ce blog : 
Wild Onion



3 commentaires:

  1. D'habitude, y'a au moins un chanteur un peu mignon histoire d'affoler les filles. Là, je ne vois pas ce qu'elles pourraient se mettre sous la dent. Le gars en chemise à carreaux (rouge, on ne peut pas le rater) c'est Daniel Radcliff ?

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    1. Euh non, je crois bien que c'est le leader du machin ...

      Ceci étant, je note la vile attaque en dessous de la ceinture, non, en fait au-dessus, puisqu'il s'agit de la chemise ...
      Je rappelle qu'il y a des gens qu'on a souvent vus en chemise de bûcheron à carreaux se révéler intéressants. Genre Neil Young, John Fogerty, Kurt Cobain ou l'autre, là, comment il s'appelle t-il, le type du New Jersey, Stringspine ou un truc du genre ...

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  2. J'ai pas dit du mal de la chemise, j'ai dit que le mec dedans ne ressemblait à rien. Enfin si, à Daniel Radcliff. Ce qui revient au même.

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