SUPERTRAMP - CRIME OF THE CENTURY (1974)


Pas vraiment super ...

Jeu à dix mains, jeu de vilains ?
Le début de ce Cd renvoie à  « Il était une fois dans l’Ouest » avec son harmonica à la Ennio Morricone, jusqu’à ce qu’une insupportable voix bêlante vienne tout gâcher. Et tout au long du disque on va ainsi être tiraillé entre moments intéressants et passages insipides.

Commençons par ce qui m’énerve : cette voix aiguë chevrotante donc, heureusement pas aussi présente qu’elle le sera quelques années plus tard ; ces pianos omniprésents aux influences classiques mais plus proches d’Elton John que de Chopin;  quelques horreurs progressives (« Rudy ») rappelant les peu glorieuses années précédentes du groupe.

Au crédit de « Crime … », une mise en place impeccable avec un superbe travail de Ken Scott (le producteur notamment de « Ziggy Stardust » de Bowie), une aisance mélodique incontestable (l’intro de « Hide in your shell »), et aussi (surtout ?) « Dreamer », un des meilleurs si ce n’est le meilleur morceau de la carrière de Supertramp et qui à lui seul préfigure et définit tout « Breakfast in America ».

Au final, presque quarante ans après sa sortie, « Crime of the century » est encore à peu près écoutable. Un des rares disques de Supertramp dans ce cas.


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3 commentaires:

  1. C'est quoi ce grand carré noir avec un i et du japonais?
    J'ai cliqué sur un truc et il a disparu...
    Ma ké passo??

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  2. J'aime plutôt bien ce groupe finalement ("School" est formidable), mais pour des raisons strictement personelles, c'est à peu près la dernière chose que j'ai envie d'écouter, ou même de voir mentionner quelque part de près ou de loin.
    Nine Inch Nails convient mille fois mieux à mes gouts musicaux et mon état d'esprit.

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  3. Je sais pas pourquoi ça disparaît, peter ... ça fonctionne chez moi, c'est un clip de "dreamer" sur un site jap ... tu perds pas grand-chose à mon sens ...

    Zut, Del, moi qui comptais poster un truc sur la Compagnie Créole ...
    Après NIN, soit tu passes à Ministry et ça va mieux, soit c'est Leonard Cohen, et là, putain, ça devient grave ...

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