Les Smiths, c’était pas trop ma tasse de thé … Morrissey
en solo non plus… Ses disques avec Ronson, où il se la joue play-boy glam sur
le retour, sympas mais bof …
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| Morrissey presque le dos au mur ... |
En Angleterre, les Smiths et le Mozz étaient une
institution, adulés par la presse musicale et le public. Et pour Morrissey,
brutalement, tout cela prend fin. Une chanson « bizarre »
(« National Front Disco » en 1992), quelques déclarations équivoques,
quelques apparitions publiques douteuses, et Morrissey se voit taxé
d’extrêmedroitiste, de nationaliste et de raciste. La chochotte glam en prend
un coup au moral, d’autant plus que la Faucheuse fait le vide autour de
lui : son ami producteur Ronson, des proches …
Alors du passé Morrissey fait table rase et se pointe en
94 avec ce « Vauxhall & I », souvent considéré comme son
meilleur. Forcément, vu le contexte, c’est pas un disque joyeux. Inutile de
chercher les mélodies entraînantes pour fin de banquet, les refrains à
reprendre en chœur. Ce Cd est triste. Très beau aussi. Musicalement parfait.
Avec une surprise de taille à la production, assurée par Steve Lillywhite. Le
producteur-roi des années 80, celui des grosses batteries et des guitares
carillonnant (U2, Simple Minds, Peter Gabriel, Stones …) fait ici preuve d’une
délicatesse, d’une retenue, d’un sens du détail dans les arrangements qu’on ne
lui soupçonnait pas.
Reste les textes, souvent bouillon cubes cryptiques,
abscons et précieux chez Morrissey, plein de références personnelles,
nécessitant un parfait bilinguisme et une connaissance approfondie de sa
biographie. Ne rentrant dans aucune des deux catégories, j’ai quelque peu zappé
ces aspect-là, mais les bribes perçues confirment que tristesse et une certaine
forme de désenchantement sont au cœur de son propos. Comme un travail de deuil
extériorisé…
Morrissey, son personnage, son style vocal particulier
tout en douceur, en ont souvent hérissé plus d’un, moi le premier. Mais pour ce
« Vauxhall & I », rien à dire, tout est parfait …
Du même sur ce blog :
Viva Hate
Le Moz fait moins recette que Florent Marchet. Comme disent nos amis américains "Epic fail". Ce que je préfère chez les Smiths (que je connais un petit peu, un seul album), c'était quand même Johnny Marr. Je continuerai les Smiths avant de penser à Moz en solo, parce que je ne suis pas trop sûr...
RépondreSupprimerTypiquement so british, les smiths et morrissey, donc logiquement très peu cotés en France ... Des Smiths, j'ai tous les cd studio (quatre, le meilleur pour moi c'est The Queen is dead, avec la photo de Delon dans Rocco et ses frères sur la pochette ... Marr, j'ai le premier Electronic, avec le type de New Order ... bof ...
RépondreSupprimerSuper cotés par les Inrocks les Smiths à l'époque.;)
RépondreSupprimerJe ne connais que Meat is Murder. The Joke Isn't Funny Anymore me fait dire que J. Marr à le plus beau son de guitare du monde. Il a joué avec Lisa Germano aussi tiens...
"Marr, j'ai le premier Electronic, avec le type de New Order ... bof ..."
RépondreSupprimerPareil sauf que j'aurais dit : "Sumner, j'ai le premier Electronic, avec le type des Smiths... bof..."