TRANSPLANTS - TRANSPLANTS (2002)


Transplantation réussie

Je connaissais (très) mal Rancid. Quelques articles lus sans conviction, quelques titres écoutés d’une oreille distraite, et le groupe et son leader Tim Armstrong hâtivement catalogués dans la rubrique punks américains à Doc Martens, tatouages et Budweiser.

Kessta ? T'as un problème ? Transplants 2002
Autant dire que ce Cd des Transplants m’a agréablement surpris. Projet parallèle de Tim Armstrong avec le batteur des minables Blink 182 qu’on n’attendait pas à pareille fête, plus un inconnu dont j’ai la flemme de chercher le nom dans le livret du digipack, et de nombreux invités occasionnels.

Ce « Transplants » est donc excellent. Après un premier titre abrasif et pénible, suivent le génial « Tall cans in the air », puis les quasi-pop « Dj Dj » et « Diamonds and guns » et le reste s’enchaîne d’une façon parfaite, montrant l’ouverture d’esprit de Tim Armstrong et sa culture musicale sachant s’abreuver à toutes sortes de bonnes influences.

Le genre de Cd, fusionnel et (très) énergique que les Rod Hot Chili Peppers ont essayé de faire sans jamais vraiment y arriver. Rock high energy, pop, punk, rap, boucles techno dans ce qu’ils ont de meilleur se retrouvent dans ce « Transplants ».

Promis, juré (et craché), un de ces jours j’écouterais sérieusement Rancid.



3 commentaires:

  1. Je ne suis pas fou des Red Hot, mais tu ne peux pas sérieusement prétendre que ce truc est meilleurs...

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  2. Ils ratissent beaucoup moins large que les Red Hot (que je ne déteste pas) au niveau sonore, mais dans leur petit créneau, je les trouve plus vifs, plus frais, moins calculés ...
    Tim armstrong, c'est l'ancien de Brody Dalle, la meuf à J Homme ... il a pas moufté, quand elle s'est cassée, il lui arrive pas au nombril, à Homme ...

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  3. Tu m'étonnes. Homme il porte bien son nom. Quand les grands rouquins d'un mètre 90 parlent, les petits keupons d'un mètre 60 ferment leur gueule.

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