THE MOODY BLUES - DAYS OF FUTURE PASSED (1967)


Pour Nights in white satin ...

Qu’en serait-il advenu de ce second disque (tout le monde a oublié le premier) des Moody Blues s’il ne contenait pas le fabuleux « Nights in White Satin » ?

Vraisemblablement un de ces disques « cultes » inaudibles que quelques maniaques fans de prog-rock s’arracheraient à coup d’enchères surréalistes sur eBay.

Moody Blues 1967
Car « Days … » n’est rien d’autre dans son concept qu’une de ces sottises musicales comme en ont produit quelques uns dans les 60’s, où, sous l’effet de divers puissants psychotropes et de mégalomanie galopante, des musiciens pop se prenaient pour de grands compositeurs « classiques ». C’est écrit sur la pochette, ce disque est la collaboration du groupe et du London Festival Orchestra (?). Autour d’ambiances censées évoquer le déroulement d’une journée, il aligne pendant plus de trente minutes mélodies simplistes genre comptine enfantine enrobées de moult cordes et violons.

C’est bien connu, quand le rocker s’attaque à la « Grande Musique », le résultat est soit très moyen (« Tommy » des Who, quelques trucs du Floyd, « Boulez conducts Zappa », …), soit ridicule (Deep Purple « Concerto for group and orchestra », Joe Jackson « Will power », McCartney « Liverpool oratorio », …). Sans même parler des guignols du prog-rock, les pires de tous.

« Days of Future Passed » est un Cd à avoir. Mais juste pour écouter « Nights in White Satin » en boucle.


3 commentaires:

  1. Ca tombe bien, des Moody Blues je ne connais que "Nights in white satin"...

    C'est extra,
    Les Moody Blues qui chantent la nuit
    Comme un satin de blanc marié
    Et dans le port de cette nuit
    Une fille qui tangue et vient mouiller
    C'est extra...

    RépondreSupprimer
  2. Tiens, j'y avais pas pensé à ça ... ils sont pas cités que par Léo Ferraille, Gainsbourg aussi dans Ex-fan des sixties (où est l'ombre des shadows, des byrds, des doors, des animals des moody blues ...). Et Bashung l'a repris nights in white satin ...
    vraiment un super titre, "nights ...", tout comme son "cousin" de procol harum, "a whiter shade of pale" ...

    RépondreSupprimer
  3. Les pires de tous? et fiers de l'être en plus. Non mais.

    christian selmogue

    RépondreSupprimer